À Langeac, en Haute-Loire, ce projet de réhabilitation propose la transformation d’une ferme de 1896 et de sa grange en deux maisons distinctes. Implantés en bordure de hameau, les bâtiments s’inscrivent dans une légère pente orientée nord-ouest, en limite sud-est de parcelle, à proximité d’un ruisseau.

Le choix a été fait de respecter l’organisation originelle : la maison A regroupe la maison existante, la souillarde et l’ancienne étable, tandis que la maison B prend place dans la grange, accessible par un escalier à l’emplacement du montadou d’origine.

Le projet assume l’héritage rural tout en intégrant des interventions contemporaines discrètes. Les façades sont enduites à la chaux blanche, avec pour la maison A des menuiseries bois/alu reprenant le bleu ancien visible sur les portes extérieures, et pour la maison B des menuiseries noires qui soulignent ses volumes. Les fresques murales existantes sont restaurées.

Les percements ont été retravaillés pour optimiser la lumière naturelle : larges baies en façade nord-ouest de l’ancienne étable, transformation de l’ancienne porte en baie fixe, ajout de châssis de toit et de nouvelles ouvertures. L’isolation est réalisée en chanvre côté intérieur pour la maison A, et en extérieur pour l’ancienne étable/grange, avec un enduit à la chaux blanche. L’appentis est isolé par l’extérieur et bardé de planches de mélèze laissées brutes.

Les toitures sont isolées en sous-pente, et la couverture reprend les teintes existantes en tuiles terre cuite et brun, assurant la continuité visuelle avec le bâti d’origine. Les toitures sont isolées en sous-pente, et la couverture reprend les teintes existantes en tuiles terre cuite et brun, assurant la continuité visuelle avec le bâti d’origine. 

Une attention particulière a été portée à la conservation des matériaux anciens, aux teintes sobres, et à une approche éco-responsable de la réhabilitation.